A Royat, une future Maison de l'enfance controversée
Une bataille s’est engagée à Royat autour d’un projet de Centre de l’enfance (crèche) et de bâtiments d’habitation dans le vieux Royat, entre le boulevard Romeuf, l’avenue Pasteur et la rue Jules Ferry.Un projet dont la première pierre devrait être posée début 2024 pour une livraison au printemps 2026, sur l’emplacement d’un terrain de football qui ressemble davantage à une friche pelée qu’à un véritable espace vert. Pour autant, un collectif de 71 personnes a été constitué pour contester ce projet.En réponse, Marcel Aledo, maire de Royat, nous a rappelé qu’une nouvelle crèche était indispensable pour la ville : “Les deux crèches existantes ne sont plus aux normes. Et nous avons besoin de pouvoir accueillir des enfants si nous voulons maintenir notre population qui est tombée à 4.518 habitants cette année soit 219 habitants en moins”.
Rester en coeur de ville“Par ailleurs, concernant le site, rappelons qu’une crèche doit être située au cœur de la ville. Nous n’avions pas pléthore de sites à notre disposition et celui-ci présente l’avantage d’être très près de l’école Jules Ferry. Ainsi, la cantine pourra servir aux deux établissements.”
Le collectif d’opposition avait reuni 470 signatures nécessaires pour inscrire le sujet à l’ordre du jour du dernier conseil municipal du 13 décembre dernier, mais pour la mairie, 285 signatures sont celles de personnes non inscrites sur les listes électorales” or, il aurait fallu que 10 % des électeurs aient signé cette pétition, ce qui est loin d’être le cas”. Et d’ajouter, “pour autant, le sujet a bien été évoqué en fin de conseil”.Une cinquantaine d'opposants au projet, rassemblée ce mardi soir sur le vieux stade. Photo Rémi DugneConcernant les nouveaux logements, le maire a rappelé la nécessité de pouvoir accueillir de nouveaux habitants, mais également d’augmenter le nombre de logements sociaux pour diminuer ses pénalités financières.Ce mardi soir, une cinquantaine d’opposants s’est rassemblée sur le stade à la lumière des flambeaux pour rappeler son attachement au vieux stade.
Arnaud Vernet