Le pôle raclette de RichesMonts en Haute-Loire, "un outil qui permet de répondre aux besoins du marché"
À l’occasion d'une journée de visite du site, réservée aux familles des employés, l’usine de fromage à raclette de Brioude accueillait, samedi 21 septembre, Jérôme Wolff, directeur général de la Compagnie des fromages et RichesMonts (CF&R). Présent pour une visite d’officiels, il est revenu sur l’activité de l’entreprise avec François L’Homel, directeur du pôle raclette. Et notamment sur les perspectives de ce pôle, actuellement en contact avec le Sydec Allier Alagnon.
" Aujourd’hui, on réfléchit à des questions de capacité, précisait François L’Homel. Ce qui nous drive, c’est le business. Le marché est là et nous y sommes actifs. "
On est déjà présents à l’international (en Allemagne et dans des pays européens frontaliers, mais aussi au Japon) et on va tenter de se développer encore, sans lâcher la France qui est, de très très loin, notre plus gros marché
François L’Homel, directeur du pôle raclette (à gauche), et Jérôme Wolff, directeur général de Compagnie des fromages et Richesmonts (CF&R).Et Jérôme Wolff de rebondir quand est évoqué le pic de vente qu’a enregistré la raclette pendant le Covid. " C’était une année très atypique, avec un niveau de consommation élevé. Mais au-delà de cette année-là, la tendance est à un marché en progression. "
Anniversaire. L’usine de Brioude célèbre, cette année, ses 50 ans. Au départ réduite à un seul bâtiment, elle était une laiterie qui fabriquait du fromage en meule. La première ligne de conditionnement a été installée en 1998.
S'organiser pour faire au mieuxProgression pouvant entraîner des évolutions à Brioude ? " Pour le moment, on a un outil qui permet de répondre aux besoins du marché qu’on a à servir. Après, on doit aussi avoir une vision à très long terme. On a de beaux marchés à servir, on s’organise pour le faire au mieux ", glissait Jérôme Wolff. Quant à la modernisation constante du site, dont une réflexion pour mécaniser quelques postes manuels :
Régulièrement, il faut continuer à investir. Remplacer le matériel, réduire la pénibilité au travail. À chaque fois, on réfléchit en fonction de différents critères. Et il faut notamment être les plus vertueux possibles.