Découvrez ces cartes de vœux d'antan tout droit sorties des collections du Cercle cartophile de Riom
«Bonne et heureuse année. » « Meilleurs vœux. » En un siècle, les messages de fêtes de fin d’année n’ont pas beaucoup changé. Contrairement à leurs supports. Avec la démocratisation des téléphones portables et des SMS, il serait facile aujourd’hui d’oublier que, durant des décennies, on envoyait des cartes postales à ses proches à l’occasion de la nouvelle année. Il s’agissait alors d’une véritable tradition.
De la première carte postale représentant la tour Eiffel à la fin du XIXe siècle jusqu’à leur lent déclin 100 ans plus tard, les cartes de vœux ont traversé les époques. En cette période de fêtes, les membres du Cercle cartophile de Riom vous ouvrent leurs albums de collection pour partager les plus belles cartes de vœux du siècle passé.
Guy Ronteix et Georges Moreau du cercle cartophile de Riom
Des cartes pour se démarquerDes cartes peintes à la main, brodées, sur du carton ou du papier celluloïd. Pour se différencier, les fabricants essayaient chaque année d’être créatifs… Quitte à proposer des cartes « de luxe » bien plus chères. Certaines s’ouvraient comme un éventail, contenaient une fleur ou permettaient de ranger un petit mouchoir en soie.
Que doit contenir une bonne carte de voeux ?Outre les enfants souriants ou le jeune couple, de nombreux symboles reviennent régulièrement sur les cartes de vœux : l’hirondelle, le fer à cheval, le numéro 13, le muguet, etc. Tous sont synonymes de chance.
Essentielle à l'effort de guerrePendant la Première Guerre mondiale, les soldats sont aussi sur le front pendant les fêtes. Les cartes de vœux, accompagnées parfois de colis, de cadeaux ou de photographies, apparaissent comme essentielles pour les troupes. Des marraines de guerre – souvent des femmes ou des jeunes filles – permettent aux soldats livrés à eux-mêmes, ayant par exemple perdu leur famille, de recevoir une carte.À cette époque enfin, les cartes de vœux participent à l’effort de guerre. Elles représentent un soldat sauvant son pays au combat pour retrouver sa dulcinée.
Contact. Il est possible de contacter ou de rejoindre le Cercle cartophile riomois par l’intermédiaire de Georges Moreau - 04.73.38.45.64 ou de Guy Ronteix - 04.73.38.21.59
Florian Gallant