Parking, maternité, oncologie... l'hôpital de Brive en passe d'acquérir des terrains pour poursuivre son extension
La ville de Brive (Corrèze) a validé les termes d’un protocole transactionnel pour permettre à l’hôpital d’acquérir des parcelles de l'avenue du président Henri-Queuille pour poursuivre son extension.
Le conseil municipal de Brive a approuvé, lors de sa dernière séance de l'année 2022, les termes d’un accord pour permettre au centre hospitalier d’acquérir, dans les mois qui viennent, de précieux mètres carrés pour mener à bien son projet d’extension.
De quels terrains parle-t-on ?Il s’agit des parcelles situées aux 66 et 68 de l’avenue Henri-Queuille sur lesquelles est notamment implanté le garage Fayolles. Le centre hospitalier lorgne depuis longtemps ces quelque 2.500 mètres carrés, juste au-dessus du parking de la maternité.
« Ce sont vraiment les dernières parcelles utiles pour le développement de l’hôpital, à moins de déconstruire des bâtiments. Il ne fallait pas les louper. »
Quels projets pour ces parcelles ?Rien n’est encore précisément arrêté. L’hôpital espère des financements dans le cadre du Ségur de la santé.
Ce foncier pourrait servir à « améliorer la qualité d’accueil des services de maternité et d’oncologie », a-t-on appris lors du conseil municipal. Et de répondre aussi à des « problématiques de parking, bien connues à l’hôpital », a indiqué le maire. Aucun calendrier n’a été donné pour la concrétisation de ces projets.
D’autres acheteurs étaient-ils intéressés ?Oui. Deux acquéreurs potentiels, également dans le domaine de la santé, s’étaient positionnés pour acheter ces terrains peu avant le décès de leur propriétaire : le laboratoire d’analyses Novabio et l’établissement d’hospitalisation à domicile (HAD) Relais Santé Oncorrèze.
Pourquoi la ville est-elle intervenue ?Pour s’assurer que ces terrains n’échappent pas au centre hospitalier.
C’est pourquoi, la commune a décidé, en août, de faire usage de son droit de préemption. Pas avec l’idée d’acheter elle-même ces terrains, mais de permettre que de nouvelles discussions s’engagent entre la ville, l’hôpital et le fils et seul héritier de la propriétaire.
Pourquoi un protocole transactionnel et que prévoit-il ?Cette procédure permet à l’hôpital et au propriétaire de faire affaire directement, dans des conditions amiables. Les parties se sont entendues sur un prix d’acquisition de 510.000 euros.
Au terme du protocole, la collectivité s’engage à renoncer à son droit de préemption. C’est la raison pour laquelle les élus ont eu à délibérer sur la vente à venir.
En parallèle, Novabio et HAD Relais Santé Oncorrèze ont indiqué renoncer « purement et simplement » à cette acquisition.
Michaël Nicolas