Sept hommes suspectés d'avoir commis des dizaines de cambriolages à Clermont-Ferrand, Cébazat, Aubière, Marsat, Riom...

Soupçonnés d’avoir commis des dizaines de cambriolages dans l’agglomération de Clermont-Ferrand, sept suspects ont été interpellés cette semaine par la police. Des vols commis depuis 2020 dans les entreprises et les petits commerces.

Ils agissaient la nuit. Ils forçaient une porte, cassaient une fenêtre pour pénétrer dans le bâtiment. Ils visaient des locaux d’entreprises, des zones industrielles et des petits commerces pris parfois plusieurs fois pour cible (un salon de coiffure, des boulangeries, un fleuriste…) à Clermont-Ferrand, Cébazat, Aubière, Marsat, Riom… La déchetterie de Gerzat, la crèche clermontoise du quartier des Vergnes et l’Institut des métiers de Clermont-Ferrand où le vol de machines-outils se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d’euros, font aussi partie de la liste.

Cette équipe de cambrioleurs a frappé plusieurs fois depuis 2020 jusqu’à ces dernières semaines. Les policiers de la sûreté départementale viennent peut-être de mettre un coup d’arrêt à ses agissements.

Des mois d’investigations ont en effet abouti aux interpellations, mardi 21 novembre au matin, à Aulnat et à Gerzat, de sept personnes. Si l’un des hommes placés en garde à vue a été mis hors de cause, les enquêteurs attribuent vingt-cinq cambriolages ou tentatives et onze vols à la roulotte aux six autres individus. C’est en partie grâce à un important travail des techniciens de la police scientifique que les policiers ont remonté la piste des suspects.

Lors des perquisitions de leur domicile, aucun des objets dérobés n’a été retrouvé. Le butin composé d’accessoires auto (notamment des pots catalytiques), d’outils électroportatifs (meuleuse, perceuse…), d’outillages, d’ordinateurs portables, d’une voiture (volée à une société) a sans doute été revendu.

L’un des cambrioleurs présumés sera jugé en comparution immédiate ce vendredi après-midi. Il devra répondre de onze faits. Les cinq autres suspects, déférés au parquet à l’issue de leur garde à vue, seront jugés l’année prochaine à la barre du tribunal correctionnel.

Leïla Aberkane