Questions autour de l’affaire West African Energy : Comment une affaire civile a fini au pénal ? Veut-on « liquider » Samuel Sarr ?
Cependant, certaines sources affirment que cette plainte viserait à décourager l'homme d'affaires sénégalais Harouna Dia, qui est l'actionnaire majoritaire, pour le pousser à se retirer de West Africa Energy, au profit d'investisseurs étrangers. Et que le préjudice est estimé à environ 65 milliards FCfa.
Ajouté à cela, la société n'a jamais payé à Samuel Sarr, ses prestations de développeur. « Les manœuvres ont pour but d'ouvrir le capital à des Turcs », selon des sources de nos confrères de "seneplus.com".
Loin d’être seul dans ce combat, Samuel Sarr peut compter sur le soutien de ses camarades du pari du Libéralisme Social Sénégalais (LSS). Dans un communiqué publié le lundi 26 décembre 2024, ils exigent sa libération inconditionnelle. Selon les membres du Libéralisme Social Sénégalais, Samuel Sarr est bien plus qu’un entrepreneur, il est un catalyseur de transformation pour le Sénégal et l’Afrique.
« Sa détention arbitraire met en péril l’avenir énergétique du Sénégal et compromet la souveraineté économique nationale », ont-ils souligné dans le document. Ils ont fermement dénoncé cette injustice, exigeant la libération immédiate et inconditionnelle de Samuel Sarr ; la protection des projets stratégiques qui impactent positivement la vie des Sénégalais ; une reconnaissance pleine et entière du rôle de Samuel Sarr dans la construction d’un avenir énergétique durable pour le Sénégal.
Le développeur du projet West African Energy
Les soutiens de Samuel Sarr ont rappelé son esprit entrepreneurial. Selon eux, en plus d’être un leader, M. Sarr est un visionnaire pour l’Afrique, comme en témoignent ses réalisations dans le secteur de l'énergie.
Financé à 100% par des Sénégalais, le projet de la Centrale de West African Energy témoigne ainsi de la vision de l'ancien président Macky Sall, qui consistait à mettre à la disposition des Sénégalais, une énergie en quantité et en qualité suffisante. La Sénélec dispose de 15% du capital de WAE, qui va couvrir environ 25% du parc de production du pays
Il faut rappeler que Samuel Sarr a porté plainte contre Moustapha Ndiaye pour dénonciation calomnieuse. L'ancien ministre de l'Energie reproche à l'importateur de riz de le considérer comme un fantasme. La Senelc estime aussi que M. Ndiaye ne comprend pas les montages financiers. Et que par conséquent, il n'y a pas de preuves et il n'y a aucune matérialité de ses accusations
D’un coût de 283 milliards FCfa, la phase test du démarrage de la centrale à gaz du Cap des Biches, dans la ville de Rufisque, a eu lieu le jeudi 22 août 2024. Ce projet entièrement développé par des promoteurs sénégalais, répond à la stratégie Gas to Power du gouvernement, qui participe au mix énergétique, avec l’utilisation du gaz naturel comme source d’énergie primaire.
A l’horizon 2025, il vise l’accès universel à l’électricité à coût réduit, tout en renforçant l’expertise nationale sur les nouvelles technologies du secteur de l’énergie.
Alors, comment une affaire civile a-t-elle fini au pénal ? Ou veut-on « liquider » Samuel Sarr ? Quand les réponses tardent, les commentaires vont bon train !
Avec Lii Quotidien