Trois hommes mis en examen et placés en détention pour trafic de stupéfiants à Aurillac (Cantal)
Ces trois Aurillacois avaient été interpellés par la police suite à un contrôle d'attestation, dimanche 19 avril. Cinq kilos de cannabis, des armes et 27.000 euros avaient été retrouvés à leur domicile. Ils ont été mis en examen, jeudi soir, pour trafic de stupéfiants, blanchiment et association de malfaiteurs, notamment.
Trois des quatre suspects, âgés d'une vingtaine d'années, ont été présentés à la justice, jeudi après-midi, à l'issue de 96 heures de garde à vue. Ils ont été mis en examen et placés en détention pour trafic de stupéfiants, non justification de ressource, blanchiment et association de malfaiteurs. Ces trois Cantaliens ont été placés en détention à Aurillac, au Puy-en-Velay et à Riom, jeudi soir. L'enquête se poursuit désormais sous l'autorité d'un juge d'instruction.
L'un des suspects a reconnu les faitsAu cours des auditions, l'un des trois suspects a reconnu les faits quand les autres nient être impliqués dans ce trafic de stupéfiants. Le quatrième a été laissé libre à l'issue de sa garde à vue.
Dimanche 19 avril, ces Aurillacois avaient été interpellés place d'Aurinques, vers minuit, dans la préfecture du Cantal, à la suite d'un contrôle d'attestation lié au confinement. Un fusil à canon scié de chasse et plusieurs cartouches de calibre 12 avaient été retrouvés dans leur véhicule.
Le lendemain, lors des perquisitions dans le secteur de la place d'Aurinques, les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) avaient mis la main sur d’importantes quantités de stupéfiants et de l’argent liquide. 240 grammes de cocaïne, cinq kilos de résine de cannabis en plaquettes et un lot de barrettes de cannabis (entre 70 et 100 conditionnées en sachets individuels), ainsi que 27.000 euros et un second fusil à canon scié.
D'après une source proche du dossier, cette affaire de trafic de stupéfiants illustre l’apparition d’une nouvelle filière aurillacoise en pleine expansion depuis quelques semaines, alors que celle de la rue de la Coste avait été demantelée.
Malik Kebour