Un homme retrouvé mort dans son appartement du Puy-en-Velay, plusieurs semaines après son décès
Mardi après-midi, la police est intervenue rue Gabriel-Fournery au Puy-en-Velay (Haute-Loire) au sein d’un appartement. L’occupant des lieux a été retrouvé sans vie sur son lit, visiblement depuis des semaines, voire plusieurs mois. Si la mort est naturelle, la date de son décès reste indéterminée.
C’est mardi 21 juillet, peu avant 16 heures, que les policiers sont intervenus dans un immeuble au 3, rue Gabriel-Fournery au Puy-en-Velay. Un homme occupant un logement de l’Opac ne donnait plus aucun signe de vie depuis bien longtemps. L’homme étant sous tutelle, c’est l’Udaf 43 (Union départementale des associations familiales) qui a demandé à la police d’intervenir. Le septuagénaire a été retrouvé mort sur son lit. Aucune autopsie n’aura lieu car le décès est d’origine naturelle. L’obstacle médico-légal a donc été rapidement levé. L’homme, âgé de 70 ans, ne répondait plus depuis un moment déjà aux courriers. Impossible de glisser la moindre enveloppe dans sa boîte aux lettres, remplie entièrement.
Reste une question en suspens sur la mort de cet homme né en 1949 : depuis quand est-il décédé??« Cela fait bien deux mois que je ne l’ai pas vu. J’avais prévenu une assistance sociale il y a un mois au moins et l’Opac. C’était quelqu’un de très discret. On le voyait juste revenir les matins avec une baguette de pain », explique un voisin. C’est avec une grande tristesse que Bruno, le gérant du bar-tabac Le Dolaizon, situé à quelques centaines de mètres de l’appartement du septuagénaire, a accueilli la nouvelle jeudi matin. « C’était un peu notre mascotte ici… C’était un amour. Il venait tous les matins boire un café et il revenait tous les après-midi. Et ce depuis des années », raconte Bruno.
« Six mois que je ne l’avais pas vu… »Et la dernière fois qu’il est venu boire un café : « Cela doit faire six mois environ que je ne l’avais pas vu… », estime le gérant du bar-tabac.
Le septuagénaire avait-il eu des soucis de santé avant, en début d’année, l’empêchant de sortir de chez lui par la suite?? La date de son décès reste pour l’heure toujours bien flou. « Depuis des mois peut-être pas, mais depuis plusieurs semaines, oui », confirme une source proche du dossier. « Je n’ai absolument rien senti, il n’y avait aucune odeur », indique encore un voisin. « Nous sommes en été et la décomposition d’un corps peut aller assez vite », explique-t-on du côté de la police. La période de confinement liée au Covid-19 et l’isolement forcé du printemps n’ont sans doute pas aidé à retrouver le septuagénaire plus tôt.