À Ydes (Cantal), le secrétaire d'État à la Ruralité Joël Giraud évoque l'entretien du réseau cuivre : « On va sonner les cloches d'Orange ! »
Au cours d’une visite menée tambour battant entre Arches et Saint-Etienne-de-Chomeil, ce vendredi 15 janvier, le secrétaire d’État chargé de la Ruralité Joël Giraud a su prendre le temps d’écouter et de dialoguer avec les élus locaux. Le sujet, sensible, de la téléphonie, n'a pas mis longtemps à surgir...
Joël Giraud en visite dans le Cantal, c’est déjà une image. Celle d’un homme en bras de chemise, tutoiement facile, affichant sa proximité indifféremment avec le sénateur Bernard Delcros, le député Vincent Descœur, ou encore le maire d’Arches Yves Magne, des connaissances de longue date, mais aussi avec les élus locaux, qu’il rencontre pour la première fois.
Ainsi, le secrétaire d’État à la Ruralité, nommé en juillet dernier auprès de la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault, ne manque pas une occasion de rappeler son passé de maire de l’Argentière-la-Bessée, (2.200 habitants, Hautes-Alpes) pendant près de trente ans.
Il n’a donc pas été surpris d’être cordialement interpellé par Pascal Lorenzo lors d'un dialogue avec les édiles de la communauté de communes de Sumène-Artense. Le nouveau maire de Lanobre, s'est fait le porte-parole du tiers de sa commune en zone blanche.
En finir avec les zones blanches dans le Cantal ?
On met un fric fou sur le New Deal mobile, et je m’aperçois que cela va plus ou moins vite selon les secteurs, reconnaît Joël Giraud. On va réaliser un diagnostic des territoires afin d’obtenir, lors de nos rencontres avec eux, une plus grande écoute de la part de nos opérateurs : on paye pour ça !
Autre probème bien connu en Châtaigneraie cantalienne : l’entretien du réseau cuivre.
Au niveau national, « des secteurs entiers sont en non-maintenance. On va sonner les cloches d’Orange ! Je ne dis pas cela spécifiquement contre cet opérateur, mais en tant qu’opérateur historique, c’est lui qui a la charge de l’entretien. »
Nous cherchons des moyens pour financer le non-abandon du réseau. Le problème, c’est que légalement, on ne peut rien dire, nous n’avons aucun mécanisme juridique
Avec Cedric O, secrétaire d’État à la Transition numérique et aux Communications électroniques, il promet de rencontrer Stéphane Richard le 5 février, « nous sommes en train d’explorer deux systèmes, mais rien n’est décidé pour le moment. »
Pierre Chambaud