Hand: Paris, bousculé par Nantes, va en finale du Trophée des Champions
Paris SG, vainqueur après prolongation de Nantes (30-28) vendredi, affrontera Saint-Raphaël, vainqueur facile de Montpellier (30-25), en finale du Trophée des Champions de handball dimanche à Rezé, dans la banlieue de Nantes.
Nantais et Parisiens se sont livré un combat très intense devant le public survolté de La Trocardière. La première période a été étouffante, chaque équipe menant tour à tour et l'écart ne dépassant jamais +2, que ce soit pour les locaux (11-9, 21e) ou les champions de France à la mi-temps (15-13).
Les Parisiens pensaient bien faire un écart décisif en début de seconde période en prenant 5 buts d'avance à un peu plus de vingt minutes de la fin (21-16, 39e).
Mais les bandas disséminées dans la salle et les quelque 4.000 spectateurs permettaient au HBC de trouver un second souffle pour recoller, grâce à un 4-0 en 5 minutes (21-20, 44e).
Le collectif du PSG se délitait quelque peu et l'équipe de Noka Serdarusic devait s'en remettre de plus en plus aux exploits de ses individualités hors-normes - Karabatic, Hansen, Narcisse - face à un collectif nantais héroïque dans son abnégation, qui arrachait une égalisation improbable à 10 minutes de la fin (24-24).
Mais deux jets de sept mètres de Hansen, suivis des exclusions temporaires de Mahmoud Gharbi et O'Brian Nyateu, s'avéraient trop difficiles à digérer pour Nantes, qui lâchait irrémédiablement (30-25, 57e), malgré un 3-0 pour clore la marque.
- Montpellier trop diminué -
Dimanche, Paris affrontera les Varois de Saint-Raphaël, 3e du dernier championnat de France, qui ont réussi à maîtriser sans trop de peine (30-25) le vice-champion Montpellier, très diminué par les blessures, dans la première demi-finale.
L'équipe héraultaise s'est présentée sans Mathieu Grébille, Matej Gaber, Diego Simonet ni Vid Kavticnik, mais aussi sans Michaël Guigou ni Maxime Bouschet, qui ont déclaré forfait à la dernière minute.
La première période fut catastrophique pour des Montpelliérains maladroits et brouillons, comme en témoignent les 13 pertes de balle lors des 30 premières minutes.
Avec sa défense agressive, Saint-Raphaël est parvenu à bloquer les combinaisons adverses et le gardien Mihai Popescu a réalisé de belles parades.
En attaque, Saint-Raphaël a trop souvent transpercé l'arrière-garde du MHB et l'écart a grimpé pour culminer à +9 à la mi-temps (18-9).
Sermonnés à la pause par Patrice Canayer, Montpellier est revenu transfiguré à la reprise, avec un Arnaud Siffert survolté dans les cages et des contre-attaques qui ont fait enfin mouche. Résultat: en 6 minutes, les Languedociens infligeaient un 7-0 à Saint-Raphaël (16-18, 37e).
Mais les Varois ont trouvé les ressources pour serrer le jeu, se montrant plus patients en attaque, afin de maîtriser une fin du match sans frayeur (30-25).