Sous pression, Renault contraint de suspendre ses activités en Russie et envisage de se désengager d'AvtoVAZ
Le constructeur automobile français Renault a annoncé mercredi soir suspendre "à partir de ce jour" les "activités de l'usine de Moscou" et évaluer "les options possibles concernant sa participation" dans sa filiale russe AvtoVAZ. Cette annonce intervient alors le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé à un "boycott" mondial de Renault en raison de "son refus de quitter la Russie". Plus tôt dans la journée, lors d'une déclaration à l'Assemblée Nationale, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé les entreprises françaises, dont Renault, qui continuent leurs opérations en Russie, les accusant d'être les "sponsors de la machine de guerre russe". Pour Renault, dont le premier actionnaire est l'Etat français, le statu quo en Russie était de plus en plus intenable... Mais un retrait serait vécu comme un véritable cauchemar. Analyse.