Régionales: Sarkozy plaide pour l'union de la droite et du centre en Aquitaine
Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a plaidé mercredi aux côtés d'Alain Juppé à Limoges pour "l'union" dans les deux combats à mener contre le FN et le PS lors d'un meeting de soutien à Virginie Calmels, tête de liste LR en Aquitaine/Limousin/PoitouCharentes.
"Notre devoir est d'être uni sans faille ensemble", a-t-il lancé, s'exprimant après Alain Juppé puis Virginie Calmels. "C'est cela le message de Limoges", a-t-il lancé, appelant à la victoire "de la droite et du centre en Aquitaine", lors de ce premier meeting interrégional.
Il y a un an, avant l'élection à la présidence de l'UMP, Alain Juppé s'était fait siffler à un meeting près de Bordeaux lorsqu'il avait évoqué l'alliance de la droite et du centre.
Nicolas Sarkozy a raconté comment Virginie Calmels s'était présentée à lui la première fois en disant qu'elle était "une amie d'Alain Juppé" et qu'il lui avait répondu "ça tombe bien moi aussi", provoquant les rires de l'assistance.
Avant de dire d'Alain Juppé: "On a commencé ensemble, on n'a pas besoin de s'expliquer, je sais ce qu'il pense, il sait ce que je pense, on a besoin de personne pour parler ensemble, j'ai confiance en lui, je pense qu'il a confiance en moi".
Il a ensuite déroulé une demi-heure de discours parlant de sujets plus nationaux, appelant à ne pas voter pour le sortant Alain Rousset (PS) car "c'est le candidat de François Hollande".
Il a ainsi estimé devant plus d'un millier de personnes qu'il y avait "deux combats à mener" contre "le PS et le FN". "Chaque voix donnée à Marine Le Pen sera reçue par François Hollande", a-t-il ainsi expliqué.
La ville de Limoges a basculé à droite aux dernières municipales de 2014 alors qu'elle était à gauche depuis 1912.
Revenant sur le "régime d'assurance vieillesse" il a évoqué la réforme des retraites faite sous son quinquennat, affirmant avoir "sauvé" les retraites. Il a aussi développé son argumentaire sur l'accueil des "persécutés". Il a dit "persister" avec l'expression sur "les racines chrétiennes de la France", évoquant l'humanisme y étant lié.
Il a aussi plaidé pour que les délégués syndicaux soient "élus" et "non nommés". "Je ne veux plus un seul délégué syndical qui soit nommé je veux des délégués syndicaux qui soient élus et représentatifs", a-t-il plaidé.