Ils contestent leur déchéance de nationalité
Les déchéances de nationalité française, officielles depuis le 7 octobre, ont été demandées par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. "Une double peine", selon les avocats, et le début d'une "mort civile, sociale et professionnelle, suivie d'une destruction de la famille" en cas d'expulsion. Aujourd'hui, ils estiment avoir été condamnés "injustement" et nient leur appartenance à l'organisation et leur participation aux opérations.
Pour fonder leur recours, les avocats vont notamment soulever une violation de la loi, estimant que la loi française à l'époque des faits prévoyait un délai de dix ans - expiré - pour retirer la nationalité. La mesure de déchéance fait partie de l'arsenal déployé par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme. D'autres déchéances de nationalité pourraient suivre, selon une source policière.
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