Frédéric François: "Même le plus grand des loubards est peut-être un nounours"
30 ans après avoir foulé pour la 1re fois la scène mythique parisienne, Frédéric François y a enregistré son album live.
Entre deux concerts chez nous (il sera vendredi à Liège), Frédéric François l’infatigable passionné prend du temps pour lui, avec sa guitare. Objectif : octobre 2015. À cette date - il le sait déjà aujourd’hui -, sortira son nouvel album, alors que ce lundi, son live 30 ans d’Olympia a débarqué dans les bacs. "J’ai déjà une dizaine de chansons. Dans les jours à venir, je vais rencontrer mes paroliers. Je vais leur faire écouter ce que j’ai imaginé. Ce sera un album avec le Frédéric François que les gens ont toujours connu. Différent de l’album précédent, Amor Latino. J’essaie de naviguer dans les couleurs et les styles."
Il y a 30 ans, vous montiez pour la 1re fois sur la scène de l’Olympia. Quelque chose vous avait alors marqué ?
"Les massages ! (rires) J’avais un trac terrible ! Dans la loge de l’Olympia, c’était tout un cinéma, j’avais fait venir un masseur, un médecin pour la voix,… C’était beaucoup de massages et de réconfort : allez, ça va être génial, tu vas te sentir mieux ! Enfin, c’était surtout dans la tête ! (rires) Mais ce soir-là, c’était un réel défi que je relevais. À la fin du concert, j’entendais les gens crier : tu as gagné ! Comme si je passais un examen. C’était un sacré souvenir !"
Vous dites souvent que votre succès depuis toutes ces années est dû ...