Cinq conseils d'Addictions France en Haute-Loire pour tenter d'arrêter de fumer
Arrêter de fumer, ce n’est pas simple. Stéphane Michel, chef de service de l'association Addictions France au Puy-en-Velay, donne quelques conseils pour passer le cap à l'occasion du Mois sans tabac.
1. Se faire aider
Si beaucoup tentent d’arrêter de fumer par leurs propres moyens, Stéphane Michel préconise de se tourner vers un professionnel de santé. « En premier lieu, on peut aller voir son médecin traitant. » Il pourra alors prescrire des substituts nicotiniques « qui peuvent être une béquille ».
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2. Se préparer le plus possibleArrêter de fumer « sur un coup de tête ou au moment des bonnes résolutions au début de l’année, ce n’est pas la meilleure façon », assure le chef de service. Vouloir écraser sa dernière cigarette, ça se prépare. « On peut utiliser le kit du Mois sans tabac, par exemple. Nous, on l’utilise toute l’année. Il y a dedans des conseils, comment se faire accompagner, des numéros de téléphone… »
3. Regarder les bénéficesAlors que le prix d’un paquet de cigarettes atteint désormais les 10 € en France, arrêter d’en acheter permet de faire des économies. Mais pas que ! « Il faut aussi regarder les bénéfices secondaires sur le souffle, la respiration, l’odorat… »
4. Prévenir son entourageAnnoncer à ses proches et amis que l’on arrête de fumer est une bonne chose. Si l’idée n’est pas qu’ils vous mettent la pression, c’est davantage pour qu’ils vous apportent leur soutien. « Il faut que l’entourage comprenne que ce n’est pas facile, explique Stéphane Michel. La personne qui arrête aura besoin de soutien et de compréhension car il y aura des moments qui ne seront pas faciles, ou elle sera plus irritable. »
5. Trouver de nouvelles habitudesUn grand nombre d’anciens fumeurs le reconnaît : en stoppant la cigarette, leurs habi tudes on t é té chamboulées. « Le café clope, celle qu’on allume dans la voiture… Chacun a ses habitudes et il faut compenser avec d’autres activités plaisir. Il faut arriver à rompre avec les automa tismes. » Car il faut bien le comprendre : « il y a une dépendance. »