Le Fournil de Sébastien à Clermont-Ferrand à l'honneur dans l'émission La meilleure boulangerie de France de M6
Ils ont été choisis pour affronter la boulangerie Belin de Riom. Alors, si la température est montée d'un cran lors de l'arrivée des caméras à Riom, du côté du fournil de Sébastien à Clermont-Ferrand, c’était aussi l’effervescence pour tenter de séduire les papilles du jury du programme télévisé.
« On a pris un coup de chaud », sourit Jean-Noël qui a reçu les équipes de télévision aux côtés de Sébastien, son boulanger. S’ils ont pensé qu’au départ « c’était une blague », les cogérants du Fournil de Sébastien ont vite compris que c’était du sérieux. « Quand Endemol nous a relancés, on s’est dit que, finalement, ce n’était pas un canular ! », plaisante Jean-Noël, heureux de voir leur activité artisanale valorisée. « C’est vrai que nous sommes plutôt habitués à travailler dans l’ombre. Et ça fait plaisir de constater que notre travail 100 % maison, artisanal, est mis sous les projecteurs ». Un coup de pouce bienvenu après la crise sanitaire mais aussi les hausses du coût de l’énergie qui pèsent sur les boulangeries. « C’est vrai que c’est une actualité souriante. Ça fait du bien. D’autant plus que nous sommes une jeune entreprise. Nous avons créé cinq boulangeries depuis 2005 à Clermont et alentour, et on mise tout sur la qualité ! »
« C’est ma passion ! »Dans l’attente de savoir laquelle des deux boulangeries séduira les papilles de Norbert Tarayre et de ses complices, le Fournil de Sébastien et ses 15 salariés veulent croire en la victoire. Car si la farine et l’eau font partie de la recette, les boulangers ont ajouté ce petit plus qui pourrait faire la différence. « Le supplément d’âme ? C’est ma passion ! J’ai choisi de devenir boulanger quand j’avais 7 ans. C’est un métier difficile, je me lève tous les jours à 1 heure du matin. Quand on exerce ce travail, on vit à l’envers. Si on n’est pas passionné, c’est tout simplement impossible. »
Carole Eon