Agression d'une travailleuse sociale à Brive : la garde à vue de l'agresseur présumé a été prolongée
![Agression d'une travailleuse sociale à Brive : la garde à vue de l'agresseur présumé a été prolongée](http://www.lamontagne.fr/photoSRC/VVZTJ19dUTgIDAVOBQwd/cci-brive-la-gaillarde-agression-salariee-du-conseil-departe_6509028.jpeg)
Entendu par les policiers de la DTPJ, depuis son interpellation, ce jeudi 8 juin à la CCI de Brive, l'agresseur présumé de la travailleuse sociale a vu sa garde vue se prolonger de 24 heures.
En fin de journée, ce jeudi 8 juin, la procureure de la République de Brive, Émilie Abrantes, a fait un point sur les premiers éléments de l’enquête, qui a été confiée conjointement à la police judiciaire de Limoges (DTPJ) et au commissariat de Brive.
Des plaies importantes chez la victimeSi dans la journée, les nouvelles de l’état de santé de la victime étaient pour le moins « rassurantes », les détails livrés par le parquet révèlent néanmoins des blessures importantes chez la jeune femme âgée de 30 ans. "Après cette attaque à l'arme blanche, la victime souffre de cinq plaies, dont deux importantes au niveau de la tête, nécessitant la pose de 12 et 13 points de suture. La victime est en état de choc ", a expliqué la magistrate.
Du côté de l’agresseur présumé, un homme de 40 ans qui a été interpellé sur le lieu même de l’agression, sa garde à vue a été prolongée, ce jeudi soir, de 24 heures. Les raisons de son passage à l’acte ont été abordées lors de sa première audition en présence des policiers. La contestation d’une mesure de placement et d’un droit de visite pourrait être à l’origine des faits. La victime suivait le dossier de son agresseur, qui n'était pas connu de la justice.
Une plainte du départementL’enquête ouverte pour "de tentative d’homicide volontaire commis sur une personne chargée d’une mission de service publique" se poursuit.
De son côté, le conseil départemental confirme sa volonté de déposer plainte contre l’auteur présumé de cette agression à l’arme blanche. "Des faits d’autant plus graves qu’ils visent un agent chargé d’une mission de service public, alors que nos agents sociaux sont en permanence à l’écoute de nos concitoyens en difficultés et pleinement engagés pour les accompagner, quelle que soit leur situation [...] Nous souhaitons que ces faits soient rapidement et lourdement sanctionnés", a insisté Pascal Coste.
Pierre Vignaud