"Une aberration totale" : à Clermont-Ferrand, la dissolution des Soulèvements de la Terre ne passe pas
Le couperet est tombé ce mercredi matin. En Conseil des ministres a été décidée la dissolution des Soulèvements de la terre : un mouvement de défense de l'environnement.
"On en arrive là, c'est une preuve de faiblesse. Cela veut dire que l'on fait peur au gouvernement", souligne Jules, étudiant. A quelques pas de lui, Yves, membre d'organisation Attac, donne son avis : "C'est une aberration totale sur tous les plans. Pour Macron, le citoyen n'existe plus".
Tous présents contre la décision du gouvernement"Les mesures sont totalement folles. Mai 68, j'y étais. Le planning familial, je me suis battu pour. Depuis plus de cinquante que je manifeste, je n'ai jamais vu ça", ajoute le retraité.
Sur les murs de la Préfecture, des pancartes sur lesquelles était écrit "On ne dissout pas un mouvement", ou encore "Et le GIEC, il fait des pauses réglementaires ?" Syndicats, étudiants, retraités, étaient présents pour exprimer leur opposition à cette décision. "Honnêtement, je m'y attendais", ajoute Jules.
"Ce que le gouvernement feint d'ignorer, c'est que la dissolution des Soulèvements de la Terre ne suffira pas. Partout nous refleurirons car la répression brutale imposée par le gouvernement reste toujours moins effrayante que l'avenir suffoquant qu'il nous réserve", explique la section puydômoise dans un communiqué paru mercredi en fin de matinée.
Les avocats des Soulèvements de la Terre ont annoncé un recours devant le Conseil d’État.
Adrien Fillon