Aurillac chute à domicile contre Vannes (9-19) : "On a été dominé tout le match, rien n'a marché"
Aurillac a concédé un revers amplement mérité, vendredi soir, contre vannes (J3). Battu 19 à 9 par des Bretons pourtant réduits à 14 dès la 5e minute avec un rouge pour Bresler, le Stade a été inexistant dans le jeu et pris à la gorge en défense.
Mathieu Lescure (entraîneur des avants d'Aurillac) :
« On n’a pas reconnu l’Aurillac des 2-3 saisons passées. On a subi tout le match. J’ai l’impression qu’on est jamais trop rentré dedans. Il a manqué beaucoup de choses. On a été dominés, et surtout en première période. Il y avait très peu de choses. C’est un des symptômes d’une équipe qui subit. On a été très défaillants sur le jeu au sol. À chaque fois qu’on a essayé, on a été pris. […] On a été dominés tout le match. Malgré tout, on ne prend qu’un essai mais on prend vingt pénalités sur le match. Rien n’a marché de bout en bout que ce soit la discipline, le jeu aérien, le jeu au sol. On n’a pas répondu collectivement. Ils ont été meilleurs que nous sur quasiment tous les domaines. »
Antoine Aucagne (ouvreur d'Aurillac) :« On a subi Vannes et leurs temps de jeu. En première période, on est catastrophiques. On a montré qu’on pouvait réagir mais il ne faut pas attaquer le match à la mi-temps. Ça fait deux fois. Ce soir, on est trop mous. Sur les collisions, c’était à nous d’imposer notre agressivité et ça a été tout l’inverse. On s’est un peu réveillés à la fin mais on doit faire ça dès le début du match. On a presque eu des occasions pour espérer mais on ne doit pas se contenter de ça. »
Jean-Noël Spitzer (entraîneur de Vannes) :« C’est une victoire méritée. On a maitrisé le match, on a souvent été bons sur les collisions en attaque comme en défense. On s’entraîne régulièrement à 14, on sait aussi s’adapter à ça. C’est le match avec le plus gros temps de jeu effectif, les joueurs sont marqués. Les joueurs ont lâché beaucoup d’énergie au milieu du terrain. Le championnat de ProD2 est extrêmement difficile, on reste à notre place. »
J-.P. C.