La pop sombre de la Danoise Brimheim questionne tout ce que l'on est prêt à faire pour un peu d'affection. De passage à Paris le 23 mai, elle vient de sortir son deuxième album, Ratking.
On a essayé de rentrer dans les cases, on a échoué. C'est le seul raisonnement logique que l'on peut avoir en écoutant Ratking, le deuxième album de la Danoise Brimheim (de son vrai nom Helena Heinesen Rebensdorff). "À travers lui, je prends du recul sur toutes les relations hétéros que j’ai eues et dans lesquelles j’essayais de me fondre dans la peau de quelqu’un que je ne suis pas, explique la chanteuse. Je vivais une vie qui ne me correspondait pas. Ma place était ailleurs." Après un EP suivi d’un premier album, Can't Hate Myself into a Different Shape, très remarqués au Danemark, elle continue à creuser son sillon d'une pop/rock indé un peu sombre, comme une Phoebe Bridgers (du supergroupe Boygenius) en pleine déprime saisonnière (le printemps est arrivé…). On peut percevoir quelques influences hyperpop et électro qui remontent à ses années de conservatoire, mais la chanteuse privilégie désormais les sonorités rock, en témoigne la présence grandissante de la batterie dans presque tous les morceaux de ce nouvel album....