Lunettes : plus chères ou pas, les Cantaliens fonctionnent au coup de coeur
Les Cantaliens ne rognent pas le budget lunettes. La plupart choisit de privilégier la qualité et l'esthétique.
« C’est compliqué, les lunettes, c’est ce qu’on voit en premier sur un visage. Ça attire l’attention, même si on les choisit discrètes… J’aurais préféré des lentilles, mais avec ma correction, ce n’est pas possible. Alors, je mets un soin particulier à les choisir. » Virginie, vicoise de 44 ans, préfère couper le budget vêtements pendant un mois plutôt que les lunettes.« J’ai choisi cette paire assez proéminente de chez Chloé. Elles sont féminines et la coupe est assez dynamique, je trouve. Après le remboursement de ma mutuelle, il me reste encore 260 euros à payer, mais tant pis. » Chez Krys, le paiement en plusieurs fois est possible. Les facilités de règlement permettent aux clients de choisir des montures un peu plus chères que leur budget initial. De son côté, Serena, 39 ans, de passage à Aurillac, a la même préoccupation : « Je regarde d’abord ce qui me plaît entre plusieurs montures. Ensuite, si j’hésite entre, c’est le prix qui me permet de trancher. »
Les solaires, un « achat plaisir »Au beau milieu du magasin, ses deux filles en bas âge, éblouies par le choix, lui tirent la manche. « Elles veulent des lunettes aussi, du coup », rit leur mère. « Comme c’est bientôt l’été, je vais leur proposer de choisir une paire de lunettes de soleil. » Un compromis qui s’inscrit dans la démarche des opticiens. « Depuis que les solaires ne sont plus remboursées, nous accusons une légère baisse, forcément, admet Aurélie Delbert. C’est devenu un achat plaisir. »
L’inflation joue peu sur le prix des lunettes dont les verres en sortie d’usine restent stables, tandis que les montures accusent une très légère hausse. Selon GfK Market Intelligence Optique, le budget des Français pour un équipement de correction complet type « première paire » a varié entre 280 euros et 530 euros au 1er semestre 2022.
Anna Modolo