Explosion criminelle sur le site de production de la Société des eaux de Volvic
Des dégradations volontaires commises sur les installations de la Société des eaux de Volvic, dans la nuit de mardi à mercredi, entraînent un arrêt de la production, le temps que les réparations soient effectuées. Cet acte n'a pas été revendiqué.
L'usine de la Société des eaux de Volvic sera à l'arrêt forcé certainement jusqu'à la fin de semaine, si ce n'est davantage : ses installations ont été la cibles d'actes de malveillance dans la nuit de mardi à mercredi.
Que s'est-il passé précisément ? Peu d'informations filtrent sur le sujet. Le site de production a été attaqué vers 2h30. Dominique Puechmaille, procureure de la République de Clermont-Ferrand, évoque "une explosion dans un local technique, ayant provoqué des dégâts importants". La dégradation a ét découverte ce matin, vers 7 heures, par des employés.
L'origine criminelle de cet événement est établie. Selon les informations de BFM, confirmées par nos soins, deux individus auraient été filmés par les caméras de vidéosurveillance du site. Ils ont laissé une inscription sur un mur : "Extractivisme de l’eau? Nan mais à l’eau quoi." Pour l'heure, cette action n'a pas encore été revendiquée plus explicitement
La production à l'arrêt"Les dégâts sont d’ordre technique et n’ont aucun impact sur la qualité de l’eau", précise la Société des eaux de Volvic. Les techniciens sont à pied d'oeuvre pour réparer le dégâts occasionnés. Mais leurs efforts ne pourront suffir au redémarage de l'usine demain à 5 heures, comme prévu initialement. La production ne pourra certainement pas reprendre avant plusieurs jours, au mieux la fin de semaine.
La Société des eaux de Volvic a déposé une plainte et les investigations sont en cours. Elles ont été confiées aux gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand. C'est la première fois que ce site est victime de tels agissements. L'entreprise dit condamner "avec la plus grande fermeté cet acte qui vise à nuire à l’activité d’une entreprise locale historique."
"Une étape a été franchie"Laurent Thévenot, le maire de la Volvic, dénonce lui aussi ces dégradations volontaires.
"Une étape a été franchie dans la contestation. Je ne vois pas comment ça peut faire avancer les choses."
La production de la Société des eaux de Volvic avait été stoppée mardi à 21 heures, fête du travail oblige. Elle devait reprendre jeudi à 5 heures.
C'est la première fois que la Société des eaux de Volvic subit de telles dégradations volontaires.
Jean-Baptiste Ledys et Olivier Choruszko