Un marché artisanal mi-figue, mi-raisin
![Un marché artisanal mi-figue, mi-raisin](https://www.lamontagne.fr/photoSRC/VVZTJ19dUTgIDAVOBQwd/6989472.jpeg)
Si le quatrième marché artisanal des Gats do Bourbonnais, organisé dimanche, à la ferme de la Dure, n’a pas remporté le succès escompté, le stand de boutons transformés en bijoux de Dany Robin n’a pas laissé les visiteurs indifférents.
Entre deux producteurs locaux et deux auteurs, la dizaine d’exposants et artisans installés à la ferme de la Dure, propriété des Gats do Bourbonnais, ont pâti d’un dimanche de Pentecôte où le public a préféré les brocantes et les manifestations sportives.
Des ouvrages d’une belle écriture de Marguerite Chaumon « qui croît en sa réincarnation en aigle » où le mystère est toujours présent et ceux du local Maurice Bougerol, il n’y avait qu’un pas à franchir pour tomber sur les boutons de Dany Baron. Surprenant !
« La beauté de l’habit »« Va au Bout on rêve », affiche-t-elle sur l’étal devant lequel elle discute avec trois copines venues admirer la transformation de boutons en bijoux. « Rien ne se perd, tout se transforme », peut-on aussi lire par ailleurs. Et pour le coup, le bouton noir, « noir certes, mais beau », n’est pas là où on l’attend.
« Le beau bouton représente la beauté de l’habit », raconte Dany qui en connaît l’histoire sur le bout des doigts. De la fibule au bouton en ivoire végétal, issu de la noix de Corozo, jusqu’aux matières plastiques ou de bakélite, le bouton sur un vêtement est devenu au fil du temps le symbole d’un statut social.
« Avec la fermeture éclair, ce n’est plus le cas aujourd’hui », regrette Da-ny qui part régulièrement à la recherche de boutons dans les brocantes et vide-greniers pour les transformer en bijoux. Mats, brillants, striés, polis, ronds, carrés, triangulaires, le choix ne manque pas.
Bref, histoire de pousser le bouton un plus loin, au détour de ce quatrième marché artisanal, les paniers de l’atelier de vannerie des Gats do Bourbonnais, créateurs d’objets de décoration en bois, en fil de cuivre, en cuir, de bijoux aux côtés de l’atelier de confection de chapeaux à deux bonjours ont aussi suscité la curiosité.