François Hollande dévoile la question qui sera posée lors du référendum sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
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Interrogé sur sa conception du débat démocratique, le chef de l'État a fait référence au référendum sur l'aéroport de Notre Dame des Landes et a dévoilé quelle sera la question posée aux électeurs concernés. "La question sera : voulez-vous ou ne voulez-vous pas du projet d'aéroport", a-t-il indiqué précisant qu'il se félicitait de constater que de plus en plus de gens expriment leur volonté de prendre part au vote.
"Si les personnes consultées répondent oui, il faut faire l'aéroport, il sera fait. Si elles répondent non, il ne sera pas fait", a assuré le chef d'Etat.
.@fhollande : Pour le référendum #NDDL, "la question sera : voulez-vous ou ne voulez-vous pas du projet d'aéroport." #DirectPR #telsonne
— France Inter (@franceinter) 19 Février 2016
Le chef de l'Etat avait annoncé le 11 février la tenue de ce référendum local, quelques heures après le retour d'écologistes au gouvernement, pour permettre de sortir du "blocage" du projet, vivement contesté sur le terrain et en justice depuis une quinzaine d'années.
Le Premier ministre Manuel Valls a précisé mardi à l'Assemblée que les modalités précises du référendum seront établies d'ici "un mois au plus".
Matignon avait proposé que le périmètre de cette consultation locale soit celui de la Loire-Atlantique, mais les présidents de droite de quatre départements limitrophes ont exigé d'être eux aussi consultés.
Le projet de Notre-Dame-des-Landes, qui date des années 60 mais a été relancé à la fin des années 90, aura empoisonné le quinquennat de François Hollande.
Le site est occupé depuis 2009 par des militants anticapitalistes qui se relaient sur cette zone d'aménagement différé (ZAD) rebaptisée "zone à défendre". Ils entendent protéger un environnement qu'ils jugent fragiles et permettre à des agriculteurs installés sur le site de poursuivre leurs activités. Le 25 janvier, une décision de justice a ordonné l'expulsion des derniers habitants historiques des lieux, y compris les agriculteurs.
Les travaux n'ont jamais repris depuis 2012, soit un retard de déjà quatre ans pour un projet qui aurait dû être achevé en 2017.
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