Germanwings: minute de silence sur le lieu du crash
Arrivés en France par des vols affrétés par la Lufthansa dont Germanwings est une filiale à bas coûts, l'entourage des victimes doit assister dans la matinée aux cérémonies privées organisées par la compagnie aérienne allemande au Vernet, à proximité immédiate des lieux du drame.
La commémoration doit débuter par la lecture des prénoms des 149 victimes devant la stèle de pierre érigée peu après le drame, puis une minute de silence sera observée à 10h41 (09h41 GMT), l'heure exacte du crash. Suivront des allocutions des proches ainsi que des chants et des lectures avant un moment de recueillement et un dépôt de gerbe au cimetière du village, où des restes humains non identifiés ont été inhumés dans une tombe commune.
Pour respecter l'intimité des familles, une tente blanche a été dressée autour de la stèle et une autre autour de la tombe commune. Les corps identifiés avaient été rendus aux familles des victimes de 19 nationalités, l'Allemagne et l'Espagne ayant été les plus touchées avec respectivement 72 et 50 victimes, l'appareil devait relier Barcelone à Düsseldorf. Le crash de l'appareil avait fait en tout 150 victimes, y compris le copilote allemand Andreas Lubitz, dont la famille ne sera pas présente aujourd'hui aux commémorations. Une seule victime a été enterrée au Vernet, Milad, un journaliste sportif iranien de 31 ans.
Aujourd'hui et demain, les proches qui le souhaitent pourront également se rendre sur les lieux exacts de la catastrophe, à près de 1500 mètres d'altitude. Selon le préfet des Alpes-de-Haute-Provence Bernard Guerin, 80 personnes doivent se rendre, en 4X4 puis à pied, dans le cirque montagneux non loin du col de Mariaud. Planté dans le sol, un pieu de couleur rouge signale le point d'impact.
Le crash de l'avion de la Germanwings avait provoqué la mort de 144 passagers et six membres d'équipage. L'enquête judiciaire en France et celle du BEA avaient rapidement conduit à la mise en cause du copilote, qui souffrait de lourds problèmes psychologiques et avait profité de l'absence momentanée du pilote dans le cockpit pour commander la descente fatale une demi-heure après le décollage. Peu après, l'appareil s'écrasait sur le relief montagneux, se disloquant sous l'effet du choc.
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