Quand Alain Juppé fait ses courses dans le passé, chez "Prisunic"
POLITIQUE - Alain Juppé vient d'offrir à nouveau un bel argument à ceux qui l'accusent parfois d'être trop éloigné de la "vraie vie" (et qui évoquent son âge). Interrogé sur le revenu universel, ce dimanche 13 novembre sur France 3, le maire de Bordeaux s'est demandé si "tout le monde va le toucher, de madame Bettencourt jusqu'à la vendeuse de Prisunic".
Déjà en octobre dernier sur BFMTV, Alain Juppé exprimait ses réticences sur l'universalité du revenu de base en citant un exemple similaire: "Si cela consiste à verser au président de Total la même somme qu'à une caissière de Prisunic, je ne suis pas très fana de cette affaire-là", déclarait-il alors.
Une référence très datée
Convaincu de n'être "pas déconnecté de la réalité", Alain Juppé a cependant cité -à deux reprises en à peine deux mois- la marque Prisunic, une enseigne de la grande distribution dont le logo a progressivement disparu après son rachat en 1997 par le réseau concurrent, Monoprix.
Car, à moins d'aller faire ses courses en DeLorean, comme le héros du film "Retour vers le futur", le candidat à la primaire de la droite ne rencontrera jamais des salariés travaillant chez Prisunic, qu'il aime pourtant citer en exemple, pour leur parler du revenu universel de base.
Lire aussi :
• Un sondage confirme la forte hausse de François Fillon
• François Bayrou croit savoir pourquoi le clan Sarkozy lui en veut
• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
À voir également sur Le HuffPost: