Emmanuel Macron promet de "remettre l'Europe en marche" dans son premier message présidentiel
PRESIDENTIELLE 2017 - La marche de sa victoire avait été rythmée par l'Hymne à la joie de Beethoven devenu l'hymne européen. C'est encore une fois l'Europe et son avenir qui a guidé le premier message officiel d'Emmanuel Macron, qui n'avait pas repris la parole depuis dimanche, soir de sa très large élection à la présidence de la République.
Dans une vidéo postée sur son compte Twitter ce mardi 9 mai, 67e anniversaire du discours fondateur de Robert Schuman considéré comme la première pierre de la future communauté européenne, Emmanuel Macron a plaidé une nouvelle fois pour une relance de l'Union européenne, aujourd'hui paralysée par les défis et les fractures.
"Je ne serai pas un président assis. Je suis un président de la République française qui veut que l'Europe d'aujourd'hui et de demain puisse se remettre en marche, qu'elle soit digne des promesses d'hier pour porter les promesses de demain", promet-il en saluant une union qui "a fait beaucoup" par le passé pour la paix et la prospérité.
"Il ne s'agit pas de poursuivre une Europe de 1950 qui serait figée pour toute éternité. Si nous voulons être à la hauteur de cet anniversaire, de ce 9 mai 1950, nous devons refonder notre Europe, nous devons aller plus loin", affirme Emmanuel Macron en rappelant qu'il a été élu "sur un projet européen clair".
Sans un mot pour le Brexit ou la crise des migrants, le président élu refuse "de défendre une Europe naïve, parfois inefficace, insuffisante. "Nous avons besoin d'une Europe conquérante sur les sujets climatiques, en matière de sécurité collective [...] d'une Europe forte qui puisse parler aux Etats-Unis, à la Chine et à tant d'autres puissances", explique-t-il encore.
"Mais nous avons aussi besoin d'une Europe qui protège. Qui protège les ouvriers, les salariés, les artisans, les commerçants [...] une Europe qui assure une cohérence et une cohésion dans un monde de plus en plus incertain et de plus en plus bousculé", précise-t-il, dans une main tendue aux 10 millions d'électeurs de Marine Le Pen et aux Français qui s'estiment lésés par "les injustices de la mondialisation".
C'est ce projet qu'Emmanuel Macron promet de défendre "dès la semaine prochaine, une fois investi" auprès de la chancelière allemande Angela Merkel et des institutions européennes.
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