Новости за 15.07.2016

Au lendemain de l’attentat de Nice, l’heure n’est plus à l’union nationale comme après les attentats de janvier 2015. Christian Estrosi, le président de la région PACA, est le premier à avoir lancé les hostilités, estimant que les moyens mis en œuvre pour assurer la sécurité de ce 14 juillet par la préfecture étaient insuffisants. Il a accusé le gouvernement de relâchement dans la lutte contre le terrorisme, disant attendre à présent des mesures fermes et concrètes.

Suite à l'attentat qui a eu lieu à Nice dans la nuit de jeudi à vendredi, Manuel Valls s'est exprimé à la sortie du conseil de défense à l'Elysée. "Le terrorisme est une menace qui pèse lourdement sur la France et qui pèsera encore longtemps", a-t-il affirmé. Le Premier ministre a ensuite déploré: "J'avais déjà eu l'occasion de dire que malheureusement nous pouvions connaître de tels événements et qu'il y aurait de nouvelles victimes innocentes". Cette attaque commise par un camion qui a foncé dans... Читать дальше...

Suite à l'attentat qui a eu lieu à Nice dans la nuit de jeudi à vendredi, une cellule interministérielle d'aide aux victimes ainsi qu'un numéro d'appel unique ont été mis en place. Selon la secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes, "7 500 appels téléphoniques ont été reçus depuis hier" ainsi que "650 e-mails". Ce ne sont pas moins de 76 répondants qui se chargent d'informer et aider les victimes de cet attentat qui a causé au moins 84 morts.

Au lendemain de l’attentat de Nice dont le bilan provisoire s’élève à 84 morts, toutes les franges de la droite critiquent déjà vertement l’action du gouvernement en matière antiterroriste. Bien loin de l’union nationale qui avait suivi les attentats de janvier 2015, Christian Estrosi, le président de la région PACA, a ouvert les hostilités ce vendredi. Mais même le très consensuel Alain Juppé est monté au créneau, estimant que "si tous les moyens avaient été pris le drame n’aurait pas eu lieu".... Читать дальше...

“J’essaie de contenir ma colère”, a expliqué Christian Estrosi vendredi sur BFMTV et RMC. Le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur demande des explications au gouvernement au lendemain de l’attentat qui a fait plus de 80 morts et des dizaines de blessés à Nice. “Quels sont les moyens qui avaient été mis en oeuvre alors que notre pays est encore en état d’urgence, pour éviter cela?”, s’interroge-t-il.

Manuel Valls a annoncé les mesures décidées lors du Conseil de sécurité restreint ce vendredi, au lendemain de l’attentat de Nice lors duquel au moins 84 personnes sont mortes. "L’urgence c’est d’abord l’accueil des familles et la restitution des dépouilles à leurs proches", a-t-il expliqué, rappelant ensuite que le département des Alpes-Maritimes était désormais placé en niveau alerte attentat. Il a par ailleurs réaffirmé ce que François Hollande avait déjà annoncé durant son allocution de cette nuit. Читать дальше...

Les réactions politiques s'enchaînent depuis l'attaque terroriste qui a tué environ 80 personnes à Nice, jeudi 14 juillet. Si la gauche se recueille, la droite torpille le gouvernement. 

Manuel Valls a annoncé vendredi 15 juillet que le projet de loi prolongeant l'état d'urgence serait présenté en conseil des ministres et au Parlement dès mardi 19 juillet. 

Le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a exprimé sa colère vendredi sur BFMTV, demandant des explications du gouvernement après l'attentat survenu la veille à Nice.

Le président de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats, qui vient de rendre un rapport, a émis de vives critiques à l'égard du gouvernement qui selon lui est "à bout de souffle" et "n'a plus d'offre politique".

L'attaque de Nice, qui a fait au moins "77 morts" dont des "enfants", est "une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié", a déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi le président François Hollande. "C'est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste", a affirmé le chef de l'Etat lors d'une allocution télévisée depuis le palais de l'Elysée.

Dans une allocution, le chef de l'Etat a annoncé que l'état d'urgence serait prolongé de trois mois supplémentaires. La réserve opérationnelle va également être sollicitée "afin de soulager les forces de police et de gendarmerie".

Après l'attentat de Nice jeudi soir, la droite met en cause la responsabilité du gouvernement, qui n'a pas fait assez pour empêcher une possible attaque.

Le chef de l'Etat est rentré en urgence à Paris pour y tenir une réunion de crise, avant un conseil de sécurité restreint vendredi. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, est arrivé à Nice dans la nuit.