Новости за 26.09.2017

La députée France insoumise Clémentine Autain a estimé qu'Emmanuel Macron "a évité ce qui est le cœur du problème à l'échelle européenne" lors de son discours sur l'Europe prononcé ce mardi après-midi. "Si on veut relancer l'idée d'Europe, il faut que cela s'assoit sur une volonté farouche de construire une économie et un projet de société qui soit tourné vers le partage des richesses et une possibilité de démocratie véritable", a-t-elle estimé.

Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, invité de Ruth Elkrief sur BFMTV ce mardi, a estimé qu'Emmanuel Macron "se rêve désormais en président jupitérien de l'Europe", après le discours du président de la République sur l'Europe plus tôt dans l'après-midi. "Ce discours relève d'une stratégie de communication, il y a des propositions importantes sur la table", a déclaré Eric Ciotti, qui s'est inquiété d'une approche qui "va vers une Europe fédérale qui oublie beaucoup la France".

L’indemnisation des victimes de terrorisme a été modifiée ce lundi par le conseil d’administration du fonds de garantie (FGTI). Deux préjudices sont désormais pris en compte: l’angoisse de mort imminente pour les victimes, et le préjudice d’attente et d’inquiétude pour les proches des personnes décédées. Mais l’indemnisation pour ceux n’ayant pas été directement visés par les attentats, comme l’entourage des victimes, est supprimée.

Thierry Arnaud, éditorialiste politique à BFMTV analyse le discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne: "L'ambition qu'il affiche est sidérante par rapport à ce qu'on a entendu des autres dirigeants politiques ces dernières années et ces derniers mois. Le pendant de ces ambitions est qu'il prend un risque politique majeur."

Ulysse Gosset, spécialiste des questions internationales pour BFMTV, analyse le discours d'Emmanuel Macron sur l'Europe à la Sorbonne: "C'est un discours fondateur. Ce discours fera date. Emmanuel Macron s'inscrit dans la lignée des grands Européens, Monnet, Delors, Schuman. Il se veut le fils prodigue d'une Europe qui va relancer une machine affaiblie par le Brexit, par la peur des migrants, par la peur de l'inconnu et aussi dans un monde de désordre."

Le chef de file du parti Les Républicains à l'Assemblée nationale Christian Jacob a interpellé ce mardi le Premier ministre Edouard Philippe à l'occasion de la séance des questions au gouvernement. "Dimanche, vos marcheurs sont restés aux marches du Sénat, fermé à double tour par des élus locaux en colère", a lancé Jacob. Il se trouve que les résultats des élections en 2014, 2015 et 2016 ayant été ce qu'ils ont été, il était assez prévisible que les résultats donneraient un renforcement du parti Les Républicains et du parti centriste au Sénat"... Читать дальше...

La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, lors de la séance des questions au gouvernement, a recadré le député de Seine-Maritime Stéphane Jumel, qui invitait les membres de l'exécutif à se déplacer dans les hôpitaux. "Contrairement à vous, je n'ai pas besoin d'aller visiter les hôpitaux, j'y ai passé 25 ans de ma vie", lui a lancé Agnès Buzyn, qui a par ailleurs affirmé être "extrêmement attentive à la situation des professionnels".

Emmanuel Macron, qui présente ce mardi son plan pour l'Union européenne, a proposé la création d'une "force commune d'intervention" d'ici 2020. "Je propose d'accueillir dans nos armées nationales des militaires venus de tous les pays européens et volontaires pour participer", a-t-il lancé.

Le secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux, pendant la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale ce mardi, a annoncé que l'Etat "veillera" à ce que le mariage entre Alstom et Siemens "soit un mariage entre égaux, la valorisation des deux entreprises étant très proches". "L'état des discussions ne permet pas de rentrer dans le détail des discussions", a-t-il concédé, ajoutant que l'Etat "s’est déjà assuré qu’un certain nombre de garanties seront inscrites dans les termes de l’accord".

Emmanuel Macron, qui présente ce mardi son plan pour l'Union européenne, a proposé la création d'une taxe européenne sur les transactions financières, qui serait affectée à l'aide au développement. Le président de la République a suggéré de généraliser à l'Europe celle mise en place en France, pour éviter que "les modalités techniques pénalisent un pays plutôt qu'un autre".

Emmanuel Macron a déclaré ce mardi qu'il "n'a pas de ligne rouge, mais que des horizons" en évoquant les réformes du marché du travail qu'il avait lancé en France. "Nous ne serions pas écoutés si nos ambitions européennes n'étaient là que pour régler nos problèmes domestique, ce n'est pas de cela dont il s'agit", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron présente ses propositions pour refonder l'Europe, avec des "mesures emblématiques" et des chantiers de réforme qui devront convaincre ses partenaires européens, au premier chef Angela Merkel, certainement plus difficile à persuader après sa difficile réélection .

Emmanuel Macron, dans son discours pour l'Europe ce mardi, a souhaité la définition d'un "salaire minimum adapté à la réalité économique de chaque pays". Dans cet objectif, le président de la République veut l'ouverture en novembre 'd'une discussion sur ce qu'est le socle social européen".

Le vice-président du Front national Louis Aliot est soupçonné d'avoir floué le Parlement européen en embauchant un attaché parlementaire, qui n'avait qu'un seul poste au siège du parti d'extrême-droite et ne travaillait donc pas au Parlement.

Valérie Boyer estime que l'obligation d'être fouillé par une personne du même sexe complique le travail des forces de l'ordre.

L'insoumis Ugo Bernalicis, député du Nord, se sert de la buvette de l'Assemblée pour faire du lobbying auprès de ses collègues macronistes.

Pour faire adopter la réforme constitutionnelle annoncée lors du Congrès de Versailles, Emmanuel Macron va devoir trouver une majorité de circonstance ou passer par la voie du référendum.

Pour Christophe Barbier, éditorialiste politique de BFMTV, le recours au référendum par Emmanuel Macron pour réformer la Constitution "peut être intéressant", soulignant que ces deux derniers prédécesseurs ne l’ont guère employé. "Si le non l’emporte, le Président désavoué doit en tirer les conséquences et quitter le pouvoir. C’est pour cela qu’ils sont devenus si rares", estime-t-il.

La ministre de la Santé a indiqué, ce mardi sur BFMTV, qu’il n’y aurait pas de clause d’exemption pour les familles qui ne voudraient pas vacciner leurs enfants, alors que 11 vaccins seront obligatoires à partir de janvier. Agnès Buzyn a néanmoins assuré que les parents qui ne respecteraient pas cette règle ne seraient pas sanctionnés pénalement. "Je veux rendre la confiance par l’obligation", a-t-elle assuré.

Le président de la République doit prononcer ce mardi à la Sorbonne un discours fondateur sur l'Union européenne. Plusieurs annonces sont attendues.

Les éditorialistes de BFMTV Thierry Arnaud et Ulysse Gosset décryptent le discours d'Emmanuel Macron sur la refondation de l'Europe et en cernent les enjeux.

Selon Paris Match, l'ancien ministre de l'Economie et des Finances va intégrer le cabinet de son ami, l'ancien chef de l'Etat François Hollande.

Le projet de loi antiterroriste a entamé hier son premier passage devant l'Assemblée et doit être étudié cette semaine avant un vote solennel le 3 octobre. Un texte qui s’est attiré les foudres de la droite mais aussi d’une partie de la gauche. Pour les premiers, ce projet est trop laxiste et n’est "pas crédible" tandis que du côté des Insoumis, il est qualifié de liberticide. Le gouvernement prévoit de sortir de l’état d’urgence mais d’inscrire certaines de ses mesures dans la loi.

Le Conseil régional des Hauts-de-France, où siège notamment Marine Le Pen, ne compte plus que 46 membres après plusieurs défections.

Présenté devant les députés depuis lundi, le projet de loi antiterroriste est loin de faire l'unanimité. Si les Républicains fustigent un texte de "désarmement", la France insoumise déplore de son côté une loi "liberticide". Marine Le Pen évoque pour sa part un texte "totalement hors sujet".