Un ancien footballeur accuse les laboratoires des vaccins Covid d’avoir mis fin à sa carrière
François-Xavier Fumu Tamuzo, l’ex-footballeur franco-congolais, a engagé une action en justice contre les laboratoires Pfizer et BioNTech, les accusant d’avoir influencé sa trajectoire professionnelle en raison du vaccin Covid-19.
À présent âgé de 29 ans et retraité du sport, ce joueur qui a évolué sous les couleurs de l’AJ Auxerre, de l’US Quevilly-Rouen et du Stade Lavallois, cherche à établir si le vaccin a joué un rôle significatif dans les blessures qui ont précipité la fin prématurée de sa carrière.
« Depuis deux ans, mon client est dans une errance médicale et personne n’a émis un doute sur les effets indésirables du vaccin. Alors qu’on sait qu’ils existent aujourd’hui, personne ne peut le nier. Et au fur et à mesure de ces soucis, François-Xavier est allé consulter des spécialistes de médecine interne qui ont émis éventuellement ce doute« , a souligné Éric Lanzarone, avocat du footballeur et spécialiste en droit public et de la santé.
D’après Éric Lanzarone, la Fédération française de football, également visée par l’action en justice de François-Xavier Fumu Tamuzo, pourrait être tenue partiellement responsable. « Au moment où il a été vacciné (en juillet 2021), la vaccination n’était pas obligatoire. Elle le deviendra plus tard pour les footballeurs professionnels. Je considère que la FFF a une responsabilité dans cette histoire. Elle a bâti un protocole sanitaire avant même l’instauration d’une loi« , a-t-il poursuivi.
François-Xavier Fumu Tamuzo a déclaré que depuis sa vaccination, sa carrière a été marquée par une série de blessures, dont des problèmes au genou, une tendinopathie et une rupture du tendon d’Achille, le tenant éloigné des terrains pendant de longs mois. Ces blessures ont désormais un impact significatif sur sa vie quotidienne, rendant la marche difficile et les footings impossibles, avec des douleurs vives lors de mouvements simples comme monter ou descendre des escaliers.
Le tribunal judiciaire de Paris tiendra une audience le 2 juillet prochain pour décider de la nécessité de nommer un collège d’experts chargé d’établir un lien éventuel entre les doses de vaccin et les blessures subies par le joueur de 29 ans.