Poutine et Trump prêts à «établir une véritable coordination» dans la lutte contre l'EI
Donald Trump et Vladimir Poutine on tenu un premier entretien téléphonique samedi 28 janvier. Le début de l'appel a été annoncé par Sean Spicer, secrétaire de presse de la Maison Blanche, dans un message sur Twitter.
«Les présidents ont appelé à l'établissement d'une véritable coordination des actions américaines et russes pour vaincre l'Etat islamique et d'autres groupes terroristes en Syrie et ont souligné l'importance de la restauration du commerce mutuellement bénéfique et des liens économiques entre les communautés d'affaires des deux pays, ce qui pourrait en outre stimuler le développement progressif et stable des relations bilatérales», a annoncé le service de presse du Kremlin dans un communiqué.
L'un des principaux sujets considérés avant l'appel téléphonique entre les dirigents russe et américain était notamment de savoir si la Maison Blanche comptait lever les sanctions américaines imposées à la Russie après la crise en Ukraine.
Un chercheur du centre d'analyse du Conseil de l'Atlantique, Fabrice Pothier, a tweeté jeudi 26 janvier que l'administration Trump «a un ordre exécutif prêt» pour lever les restrictions sur Moscou, mais le lendemain, vendredi 27 janvier, Donald Trump a déclaré qu'il était «très tôt pour parler de cela».
Toutefois, plus tôt au mois de janvier, Donald Trump a déclaré qu'il envisagerait de lever les sanctions si Moscou coopérait avec Washington sur certaines questions, comme la réduction des armes nucléaires.
Construire une relation de confiance avec Moscou
Donald Trump a maintes fois fait l'éloge des qualités de dirigeant de Vladimir Poutine et dit espérer avoir une «très bonne relation» avec lui. Le président russe a pour sa part déjà qualifié Donald Trump d'«homme brillant et plein de talent», disant apprécier qu'il soit «prêt à rétablir entièrement les relations russo-américaines».
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre britannique, Theresa May, vendredi 27 janvier, Donald Trump avait déclaré qu'il espérait avoir une «relation fantastique» avec le président russe et qu'il souhaitait que Moscou participe à un effort commun pour combattre l'Etat islamique.
«Je ne connais pas Poutine, mais si nous pouvons nous entendre avec la Russie ce serait une grande chose. Ce serait bon pour la Russie, comme pour nous c'est bon pour nous», avait-il également déclaré dans une interview accordée à la chaîne Fox News.